SecretHyorin est la cible de nombreuses lettres de menaces. Son téléphone est souvent infesté de sms anonymes qui lui promettent une morte lente et douloureuse. Elle a aussi été la cible d'un attentat terroriste il y a un an, mais l'affaire a été étouffée pour éviter d'agiter les médias et pour tracer plus discrètement la provenance des ces messages de mauvais goût.
Elle est terrorisée, et légèrement paranoïaque.

CaractèreHyorin est la fille à papa que vous n'apprécierez pas, qui est toujours la victime, la martyr de la vilaine belle-mère et ses rejetons. Elle rêvait d'une vie à la Disney, où elle serait la princesse avec sa couronne, ses diamants et les privilèges en bonus. Mais à la place, elle doit vivre en cohabitation forcée avec le nouveau coup de foudre de son paternel. La vie est trop injuste, vraiment.
Mais si seulement Hyorin était juste cette pimbêche idiote et stupide... Mais elle possède un cerveau, réglé pour être perfide. Elle convoite, elle est comme une pie attirée par ce qui brille. Dès que ses yeux scintillent, c'est fini : elle veut. Rien qu'à elle, pour toujours, et à personne d'autre. Elle ne partage pas, et est très envieuse. Tout comme avec son papa, encore. Elle l'aimerait l'avoir pour elle seule. Ne pas avoir à le partager avec ses enfants sortis de nulle part, et leur génitrice. Encore une assoiffée d'argent qui allaient les piller.
D'ailleurs, quand Hyorin veut quelque chose, elle l'obtient. Elle n'est pas vraiment appréciée, et le regard des autres l'importe peu. Alors user de toutes les tactiques inimaginables n'est pas un souci pour elle, et elle est prête à faire face aux conséquences.
Seulement, avec ses amis, on la décrit aussi comme aimant s'amuser. Elle sait rendre une ambiance joviale, tout en la transformant en règlement de compte. Acide ou douceur, Hyorin est ce bonbon acidulé dont il faut savoir apprécier toutes les saveurs. Elle sait détendre les gens, en les taquinant et peut se montrer très cultivée dans plusieurs domaines.  

HistoireJe suis née à Séoul, et j'y ai vécu toute ma vie. Je n'ai jamais manqué de rien, ce qui ne m'a pas empêché de devenir une petite princesse pourrie gâtée. Celle qu'on se devait de tous aimer. Bien sûr que mon père aurait aimé avoir un fils. Dans ce milieu, ils sont tous complètement obsédés dès qu'il s'agit de l'héritage, et monter dans la hiérarchie en étant une femme n'est pas aisé. Mais c'est plus facile quand on a les liens du sang qui vont avec, je dois l'admettre.

Fille unique. Pas de frère, ni de sœur. La joie d'une vie tournée vers mon unique personne, à combler le moindre de mes caprices. Enfin, cette idylle s'est poursuivie jusqu'à mes 10 ans. Mes parents ont divorcé, ou plutôt ma mère a demandé le divorce, car elle était tombée amoureuse d'un autre homme. Elle a tout détruit. Bien sûr que cela faisait des années qu'ils ne s'aimaient plus. Je me demande même s'ils se sont un jour aimés. Je n'étais pas bête, je savais qu'ils entretenaient chacun de leur côté leurs liaisons interdites. Mais je me taisais. Car dans ce monde, on se tait devant l'atrocité. Une fois dévoilée, on fait semblant d'être profondément choqué. Mais en attendant, on se tait.

J'aurais pû aller vivre avec ma mère, mais je lui en veux encore d'avoir brisé le château de princesse dans lequel je vivais. Le roi, la reine, la princesse. Et voilà que la reine s'enfuyait avec un paysan, par amour. Mais qu'est ce que signifie donc l'amour ? Rien du tout. Alors mon père a commencé à faire n'importe quoi, à son tour. Je voyais défiler les pimbêches. Et le pire, c'est qu'il n'en cachait rien aux médias. Ces vermines se postaient au plus près de la villa, et tentaient de prendre des photos. La presse people commençait à s'exciter autour de notre vie privée, comme abeilles face à un énorme pot de miel. De plus, au sein de la société, on demandait au directeur de retrouver sa stabilité, de montrer la belle image qu'on avait de lui, avant le drame, avant que la reine ne se soit enfuie.

Et puis, un jour, il rencontra une femme. Elle était pauvre, n'était à la tête d'aucune société, d'aucune firme. Elle n'était rien. A part la mère de deux enfants, et encore il fallait voir leurs têtes... Et mon père l'épousa. J'avais 17 ans, et je le vivais très mal. Voilà que je me trouvais avec une demi-soeur et un demi-frère. Je me demandais si mon père essayait de me punir en me forçant à cohabiter avec eux. Je veux dire... Ils n'apportaient rien à la famille. Pas d'argent, pas de fusion entre deux entreprises importantes. Pour l'instant, ils donnaient juste une jolie image paternelle à mon géniteur. Mais pou combien de temps ? Un mariage d'amour n'est pas commun en Corée. Quand l'amour vient, il vient bien après le mariage, ou alors il meurt dans le désespoir, et les mariés étanchent leur soif dans leurs relations extra-conjugales.

De plus, j'étais terrorisée à l'idée de l'arrivée de Yoon Shik. Un homme, qui serait plus apte à reprendre les reines de la Korean Air. Même si je possédais les liens du sang, j'étais protégée par mon hérédité. Dès la fin du lycée, je suivais des études d'économie pour m'assurer le siège de mon paternel, et prendre sa succession à Korean Air, tout en surveillant du coin de l’œil les agissements de la fraternité Kang. De plus, quelques années plus tard, je fus la cible d'une attaque terroriste : alors que je me rendais à une fête, la voiture qui devait m'y emmener explosa alors que je me trouvais à quelques mètres. Le tout fut maquillé par un tragique défaut du moteur, mais l'enquête montra que cela relevait plus du terrorisme que du banal accident mécanique.

A la suite de cela, je reçus de nombreux messages sur mon téléphone, ainsi que des mails et des lettres qui explicitaient bien une chose : on me voulait morte.

Depuis, je suis très méfiante. J'observe tout le monde d'un oeil suspect, et dès que quelqu'un dit quelque chose, je fais rapidement le lien avec mes ravisseurs, et je deviens très froide. Je n'arrive plus à vivre sereinement, mes nuits sont remplies de cauchemars, et je commence à me demander si les Kang ne seraient pas à l'origine de tout cela.